Début 2017, les taux bancaires ont augmenté dans presque toutes les banques, poussant les Français à contester les frais bancaires. Parce que oui, la procédure est possible, prévue par la loi, et les banques ont des obligations. La contestation des frais bancaires peut également être faite en cas d’erreur de débit bancaire.
Comment contester les frais bancaires ? La procédure est simple et rapide, pour laquelle il serait dommage de la nier. Parfois, il suffit de parler avec votre banquier. Il convient de noter que les banques en ligne n’ont pas augmenté leurs taux de 2017.
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Les obligations juridiques des banques
Les banques doivent respecter certaines obligations en matière de tarification et, surtout, d’information sur les clients. L’article L.122-4 de la consommation les encadre
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.
- Obligation d’informer les clients : En cas de modification des tarifs, la banque doit informer ses clients par la poste ou par voie postale dans un agence.
- Acceptation des modifications tarifaires par le client : le client doit accepter les modifications tarifaires avant leur entrée en vigueur. La banque dispose de trois mois pour informer les souscripteurs. Ils disposent ensuite de deux mois à compter de la date de réception de la lettre pour les contester par écrit.
- Les frais bancaires doivent correspondre aux services fournis .
Si une seule de ces trois règles n’est pas respectée, il est possible de contester les frais bancaires.
Frais plafonnés légalement
Tout client peut contester les frais bancaires en cas d’erreur bancaire ou de frais excessifs, pas seulement lors d’un changement de tarifs. Par exemple, l’établissement peut facturer deux fois des frais ou des frais dépassant les limites légales. Avant de contester les frais bancaires, vous devez savoir lesquels sont plafonnés et quel montant :
- Carnet de chèques gratuit : conformément à l’article L131-71 du Code monétaire et financier, les formulaires de chèque doivent être mis à disposition gratuitement au titulaire du compte bancaire. Toutefois, l’envoi par courrier simple ou recommandé peut être facturé.
- Frais de rejet de chèque : selon l’article D131-25 du Code monétaire et financier, les frais de rejet d’un chèque ne peuvent dépasser 30€ si le montant du chèque est égal ou inférieur à 50€, et 50€ si le montant du chèque est supérieur à 50€. De plus, ces frais ne peuvent être perçus qu’une seule fois pour la même transaction (si un chèque a été soumis plusieurs fois, un seul échantillonnage est possible).
- Frais de rejet de la suppression : Le montant du débit rejeté dans la limite de 20€.
- Frais d’intervention : 8€ par commission d’intervention et 80€ par mois maximum. Pour les clients fragiles, le plafond est de 4€ par opération et de 20€ par mois.
Si l’une de ces limites est dépassée, le client peut contester les frais bancaires dans un délai de 10 ans, conformément à l’article L.110-4 du Code. Toutefois, un délai plus court peut être prévu dans l’accord de compte.
Les frais bancaires difficiles : les différentes solutions
Il existe plusieurs solutions pour contester les frais bancaires :
- Contactez son agence . En cas d’abus ou d’erreur, c’est la première chose à faire pour négocier avec sa banque.
- L’ envoi d’une lettre recommandée est la deuxième étape de la contestation des frais bancaires. Si votre banquier ne procède pas à la régularisation malgré votre déclaration, ou s’il persiste à augmenter ses taux, envoyez-lui une lettre recommandée avec accusé de réception. En cas de non-réponse dans les quinze jours, le client doit envoyer un avis formel, également par avis recommandé avec accusé de réception. Voici un exemple de lettre type de contestation des frais bancaires.
- Contactez le médiateur . Toutes les banques publient sur leur internet l’adresse à laquelle contacter le médiateur bancaire. C’est un processus totalement libre.
- Pour contester les frais bancaires, vous pouvez également vous adresser à une association de défense des consommateurs . Si les trois premières tentatives de médiation n’ont pas abouti, une association de consommateurs (telle que l’Afab) peut aider le client et l’aider à formuler une action en justice.
- Le conciliateur de la justice . Que les parties aient déjà fait appel ou non devant un juge, le conciliateur de justice est là pour trouver une solution à l’amiable.
- La Magistrate Court . En dernier recours, et si le client lésé considère que le dommage est suffisamment élevé pour atteindre ce point, il est possible de saisir le tribunal local. La procédure ne nécessite pas d’avocat et peut être engagée pour tout litige impliquant entre 4 000€ et 10 000€ (moins de 10 000€ au 1er juillet 2017). Au-delà de ce montant, nous devrons nous tourner vers la cour de la plus haute instance.
L’ alternative de la banque en ligne
Une dernière solution est possible, plutôt que de contester les frais bancaires… changer les banques . En effet, il est peu probable que votre banque accepte de ne pas appliquer sa hausse de taux. La contestation des frais bancaires ne signifie pas nécessairement gagner l’affaire. En d’autres termes, il y a de bonnes chances que le bill augmente. Quitter votre banque est, en outre, très facile avec l’aide de la mobilité bancaire.
Les banques en ligne, qui sont maintenant en plein essor, échappent à la flambée des prix. Dans des conditions de revenu, ils offrent une carte de crédit gratuite et ne facturent pas de frais de tenue de compte. Tous sont des filiales de banques conventionnelles et ont donc les mêmes garanties. Captain Bank a mis en place un comparateur bancaire en ligne ainsi qu’un simulateur qui vous permet de déterminer, en fonction de votre profil, l’institution qui économise le plus :
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Y a-t-il un risque de contester les frais bancaires ?
Supposons que vous n’êtes pas d’accord avec l’augmentation du taux bancaire de 2017 de****3votre banque. Vous décidez alors de les défier. Vous envoyez une lettre au directeur de votre agence pour contester les frais bancaires, mais ce processus pose-t-il un risque ?
Théoriquement, la banque a le droit de fermer le compte du client si le client décide de contester les frais bancaires . Elle doit alors lui envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception. Il ne pourra fermer le compte que dans un délai de deux mois. Les banques peuvent également faire pression sur le consommateur pour qu’il ferme son propre compte. Le tout, c’est de ne pas être intimidé.
Il est cependant difficile de déterminer le nombre de clients que la contestation des frais bancaires met dans cette situation. Cependant, les associations de consommateurs signalent qu’elles ne reçoivent pas beaucoup de plaintes de ce genre. Ils encouragent également le défi des frais bancaires.
Certaines banques ne changent pas leur tarifs à compter du 1er janvier. C’est le cas de la Société Générale (mars 2017), LCL (avril) ou du Crédit Mutuel (juillet).